DPC: Les mythes
Les mythes ou “non-mythes” sur le DPC
Mythe sur le DPC numéro 1:
Le DPC est une obligation annuelle pour le professionnel de santé?
C’était vrai il n’y a pas si longtemps mais l’obligation est devenue triennale ces dernières années. Ainsi un kinésithérapeute par exemple se devra de valider son DPC une fois tous les trois ans au minimum. D’après nombre d’assureur la validation DPC serait exigée en cas de problème avec un patient (à vérifier)…
Mythe numéro 2:
Le professionnel de santé ne bénéficie de son forfait DPC qu’une fois tous les trois ans depuis l’obligation triennale.
C’est aussi faux, malgré le fait que l’obligation de DPC soit devenue triennale, le professionnel de santé se voit renouveler son forfait DPC au premier janvier de chaque année. Le professionnel pour utiliser son forfait comme bon lui semble dans l’année, il pourra effectuer par exemple deux formations de 7 heures ou une formation de 14 heures… Les médecins bénéficient eux de 21 heures chaque année pour se former.Mythe sur le DPC numéro 3:
Le développement professionnel continu concerne uniquement les professionnels libéraux
Faux, le DPC peut tout à fait concerner les praticiens de centres de soins conventionnés. Par contre pour bénéficier de l’indemnisation DPC l’organisme de formation agréé devra avoir fait au préalable les démarches auprès de l’ANDPC.Mythe numéro 4:
Les professionnels de santé paient le DPC dans leur URSSAF?
C’est vrai comme chaque salarié les professionnels libéraux paient dans leur cotisations à l’URSSAF, une taxe: la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP). Cette contribution s’élevait en 2019 à 0.25% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale: 101 Euros. Chaque année la CFP est payée en novembre de l’année en cours. Retrouvez toutes les infos relatives à ce sujet dans notre article sur les forfaits DPC.
A noter que chaque année le budget allouer aux praticiens et aux organismes de formation est réévalué, rappelons il y a quelques années les médecins bénéficiaient de près d’une semaine de formation.
Mythe sur le DPC numéro 5:
En fin d’année il n’y a plus de budget et les formations ne sont plus financées.
Vrai et faux selon les formations, généralement, pour les kinésithérapeutes, médecins et dentistes, c’est le cas. Arrivé en fin d’année l’enveloppe allouée à la prise en charge des formations est épuisée. Cependant toutes les sessions déjà programmée seront bien prises charges et les professionnels toucheront leur indemnité DPC. Deux autres cas se posent:
Dans un premier temps (aux alentours de septembre , variable selon les années)
Les professionnels ayant utilisé une partie de leur forfait ne seront pas pris en charge par l’ANDPC . Les professionnels n’ayant pas du tout utilisé leur forfait pendant l’année en cours seront pris en charge. L’ANDPC permet alors ou non aux organismes de formation agréé d’ouvrir de nouvelles sessions pour l’année en cours.
Dans un second temps
Les professionnels ne peuvent plus du tout s’inscrire aux sessions de formations jusqu’à la fin de l’année en cours. Ceux déjà inscrit restent bien inscrits! Ce qui nous amènent au mythe le plus important de l’histoire du DPC…
Mythe numéro 6:
En fin d’année le professionnel ne touche pas son indemnisation DPC du fait de l’épuisement des budgets.
Vous l’aurez deviné c’est faux le DPC ne laisse pas tomber les praticiens déjà inscrits et leur permettra après bien-sur validation de leur formation de bénéficier de leur indemnisation.
Ce mythe est coriace car chaque année les organismes de formations incitent les professionnels à s’inscrire avant cet épuisement pour ne pas se trouver dans les cas pré-cités indiquant que l’enveloppe du DPC arrive à épuisement ainsi, les professionnels déjà inscrits pensent ainsi qu’ils ne bénéficieront pas de leur indemnisation.
Mythe numéro 7:
Des arnaques aux DPC?
Cela existe malheureusement. Comme dans tous les secteurs des arnaques existent même au seins des organisme de formations médicales. A noter tout de même que les exigences de l’ANDPC étant assez élevées en matières de qualité lors de l’obtention de l’agrément, il est plus difficile pour les faux organismes de formations d’œuvrer. De plus chaque année l’Agence améliore ses procédures de contrôle notamment par la mise en place de contrôle fréquent par des commissions scientifiques indépendantes (CSI). En effet lors du dépôt d’une action, l’ANDPC fera une première vérification administrative puis de manière quasi-systématique fera évaluer par la CSI l’action de DPC. Vous avez relevé une erreur, faites-nous en part en nous contactant ici 😉 En collaboration avec Kiné A Kiné www.kineakine.com
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